
LETTRE OUVERTE 3 à NOS GOUVERNANT.E.S
23 MARS 2021
Chers Messieurs De Croo, Vandenbroucke, Jambon, Di Rupo, Jeholet, Vervoort, Paasch, Dermagne, Van Peteghem, Gilkinet, Van Quickenborne, Mesdames Verlinden, Wilmès, De Sutter.
Chers Mesdames et Messieurs les présidents de partis,
Chers Mesdames et Messieurs les experts gouvernementaux,
Dans cette 3ième lettre ouverte qui vous est adressée de la part de Re-Start Life, nous souhaitons vous rappelez qu’il y a bien peu de certitudes dans la gestion de cette crise et que chaque fois que vous affirmez quelque chose, que vous prenez une nouvelle mesure sanitaire, que vous proposez de nouvelles projections, en fait vous ne savez pas s’il s’agit de LA VERITE, ou d’UNE VERITE provisoire ou persistante parmi d’autres.
FOCUS ECOLES
Ces derniers jours l’attention s’est portée sur les écoles, qui seraient un nouveau lieu de contamination majeur. Suite à ça, sous pression de certains experts et des syndicats enseignants vous prenez des mesures de plus en plus restrictives pour l’enseignement primaire.
Il s’agit entre autres, du port du masque obligatoire en 5ième et 6ième primaire, de l’interdiction de manger dans le réfectoire et d’obliger à nouveau les enfants à uniquement évoluer par bulle de classe.
Est-ce que ces mesures sont réellement justifiées ?
Les chiffres :

Ces chiffres nous montrent qu’en rien la situation dans les écoles est pire aujourd’hui qu’il y a un mois.
Par contre le nombre de tests effectués a augmenté de manière spectaculaire, et donc oui il y a plus de contaminations. Car quand on cherche plus, on trouve plus !
Les faits :
Depuis septembre 2020 les écoles primaires ont pu vivre une vie assez normale, même au plus fort de la 2ième vague presqu’aucune mesure supplémentaire n’a été prise.
Donc nous sommes passés de 200 contaminations par jour à 20000 fin octobre 2020 pour retourner à 2000 fin décembre 2020 sans mesures supplémentaires pour les écoles primaires.
Le questionnement ?
Qu’est-ce qui explique aujourd’hui que les mesures supplémentaires proposées auront une quelconque utilité quand on sait que les mesures en place ont permis de passer à travers la 2nde vague sans soucis ?
Pourquoi des mesures supplémentaires alors que les chiffres de Sciensano nous montrent que la situation aujourd’hui n’est pas pire qu’il y a un mois ?
Pourquoi continuer à compliquer la vie de nos enfants, leurs parents, des enseignants, des directeurs d’école etc ?
FOCUS 2ième VAGUE
Ci-dessous le profil des admissions en soins intensifs de la 1ière et 2nde vague

Les faits :
La pente ascendante des admissions en 1ière et 2ième vague et tout à fait similaire.
La 2ième vague a été pire que la 1ière en nombre d’admissions.
Le questionnement :
En quoi les mesures sanitaires en place au moment de la 2ième vague ont eu une quelconque influence sur l’évolution de celle-ci ? (Et pourtant elles étaient extrêmement restrictives par rapport à la 1ière vague où il n’y en avait pas)
Quid de l’utilité des masques, de la distance sociale, de la fermeture de la culture, des restaurants, etc ?
Aurait-il été possible d’avoir une évolution d’admissions encore plus exponentielle sans mesures sanitaires ?
Ci-dessous le profil de nouveaux cas positifs journaliers pour la 2nde vague :

(Source : Sciensano)
Les faits :
Premières mesures contraignantes le 19 octobre 2020.
Sommet de la 2ième vague au 27 octobre 2020.
Début du 2ième confinement strict le 2 novembre 2020
Réouverture des magasins le 1/12/2020
Le questionnement :
L’impact des mesures se mesure selon nos experts 2 semaines après les avoir prises.
Le sommet de la 2ième vague étant atteint au 27/10/2020, quel a été l’impact de la fermeture des restaurants et bars au 19 octobre, 8 jours avant ? Alors que l’impact n’aurait dû se voir qu’à partir du 2 novembre.
Le 2ième confinement strict étant entré en vigueur au 2/11/2020, celui-ci aurait dû avoir un impact sur l’évolution épidémique à partir du 16 novembre, jour où les contaminations étaient déjà revenues à 5000 environ. En elles n’ont ensuite que continué à descendre selon la courbe en place.
Quel a donc été l’utilité des mesures prises en général et des mesures prises le 2 novembre 2020 en particulier sur l’évolution de l’épidémie pour la 2nde vague?
FOCUS MORTALITE

De ces données-ci, l’on voit que la mortalité n’a jamais été aussi basse depuis le début de l’épidémie. Le nombre de morts par rapport au nombre des personnes aux soins intensifs est à 4% aujourd’hui.
La conclusion est qu’on soigne bien et de mieux en mieux.

Ici on voit que depuis la fin janvier nous sommes en sous-mortalité chronique en Belgique. Nous avons déjà épargné plus de 778 vies en un mois.
Le questionnement :
Est-il nécessaire de garder des mesures sanitaires strictes en vigueur quand elles ne servent plus à sauver des vies ?
FOCUS VARIANTS

Les faits :
A la mi-février on avait déjà plus de 50% de variant anglais en Belgique et ça n’avait semble-il pas d’impact sur les contaminations, ni sur les hospitalisations.
Le questionnement :
Pourquoi quand on monte progressivement à 60%, puis 70%, puis 80% de variant anglais il y aurait d’un coup un effet spectaculaire de ce variant sur les contaminations et hospitalisations ?
Si on est déjà à 80% de variant anglais, et qu’il reste donc 20% du territoire à conquérir pour celui-ci, est-il dès lors légitime d’imaginer que ces 20% restants vont être à la base d’une 3ième vague dramatique ?
FOCUS BULLE DE 1
Les faits :
Depuis le 2 novembre il est interdit de recevoir plus d’une personne chez soi.
Depuis le 2 novembre il est interdit de donner un câlin, un bisou à plus d’une autre personne en dehors de son noyau familial.
Le questionnement :
Est-il raisonnable pour un être humain de devoir choisir entre inviter son père ou sa mère à venir rendre visite ?
Est-il psychologiquement tenable pour un être humain de se couper d’une chaleur humaine indispensable à notre bien-être ?
Est-il acceptable en tant que citoyen d’un état démocratique de nous voir interdire depuis bientôt 5 mois d’inviter des gens chez soi sous peine d’une amende de 4000€ ?
Est-il justifié d’un point de vue sanitaire d’interdire d’inviter plus d’une personne chez soi, au vu des chiffres présentés plus haut ?
FOCUS COIFFEURS ET METIERS DE CONTACTS
Nous voyons refleurir ces jours-ci les questions sur, ne faudrait-il pas refermer les coiffeurs ? Ceci car l’on remarque que les contaminations seraient en augmentation chez ceux-ci !
Le questionnement :
En quoi les coiffeurs exerceraient-ils un métier plus risqué qu’un kinésithérapeute ? Même durée de traitement, contact moins rapproché !
En quoi les salons de coiffure seraient-ils un endroit de contamination (massif) plus important que le train ou le métro ? Le nombre de contacts et donc de risques de contaminations nous semblent sans commune mesure entre les métiers de contacts et les transports publics.
FOCUS IMMUNITE GENERALE
L’immunité d’un être humain est un système d’une complexité rare, qu’aucun être humain ne peut se targuer de comprendre complètement jusqu’à aujourd’hui.
Ce qui est certain, c’est que notre immunité a besoin d’être stimulée pour être efficace. Pour être stimulée elle doit pouvoir faire face à des agresseurs.
Depuis un an, les mesures sanitaires mises en place diminuent de manière très importante les stimulations auxquelles notre système immunitaire est soumis :
-
Télétravail
-
Interdiction de presque toutes les activités de contact social
-
Lavage des mains intempestif
-
Distance sociale et interdiction de bisou
-
Exercice physique interdit
-
…
En voulant nous protéger du virus SRAS-COV-2 on nous « protège » aussi de plein d’autres bactéries et virus. Cependant un organisme humain a besoin d’être en contact avec des agresseurs pour se maintenir en état de faire face à ceux-ci.
Nous avons depuis un an, malmené l’immunité générale d’une population entière à cause des mesures sanitaires.
Le risque est que nous deviendront collectivement de plus en plus vulnérables à toutes sortent de virus et de bactéries.
Le risque est que la gravité de certaines maladies augmente de façon considérable face à cette immunité collective déclinante.
Le questionnement :
Ne serait-il pas temps de prêter attention à notre immunité collective globale est pas uniquement focalisée sur le SRAS-COV-2 ?
Et si les lits de soins intensifs que se remplissent à rythme jamais atteint depuis le début de la pandémie était le signe annonciateur de cette immunité collective déclinante ?
Ne serait-il pas temps d’investir dans l’augmentation urgente de la capacité des soins intensifs de notre pays ?
Car est-ce bien raisonnable de confiner un pays pour un manque de lits disponibles en soins intensifs ? Ceci plus d’un an après le début de la pandémie.

Chers ministres, Chers président.e.s de partis, Chers expert.e.s gouvernementaux,
Vous pouvez continuer votre politique actuelle, mais sachez qu’un jour tous les faits/chiffres énoncés ci-dessus seront discutés, critiqués, examinés. Un jour il y a un risque que votre vérité d’aujourd’hui, deviendra le mensonge ou l’erreur d’hier.
Soyez conscients que vos certitudes d’aujourd’hui n’ont que peu de chances d’être encore considérées comme telles dans 1 an, 5 ans, 10 ans.
Que nous direz-vous en décembre 2021 si vous devez nous annoncer un Noël de plus sans fête de famille ?
Que nous direz-vous en octobre 2021 si jamais la vaccination n’aura pas permis d’éviter une 4ième vague avec un nouveau variant et un nouveau confinement ?
Que direz-vous à nos adolescents si en septembre 2021 ils ne peuvent toujours pas retrouver les bancs de l’école sans contraintes ?
Nous pensons très sincèrement que la majorité des mesures sanitaires qui ont été prises, n’ont eu qu’un effet marginal sur l’évolution naturelle de cette épidémie. Par contre elles ont eu un effet maximal sur le bien-être de la population de notre pays.
La balance bénéfice-risque de toutes ces mesures risque à l’avenir d’apparaître comme très défavorable à la politique que vous avez mené. Soyez prêts à l’affronter en ne dites pas à ce moment-là que vous ne saviez pas, car nous et tant d’autres vous aurons prévenus.
Nous vous invitons donc à prendre le temps de la réflexion, de l’écoute, de l’ouverture à d’autres vérités, d’autre certitudes, d’autres points de vue.
Il n’y a jamais qu’une seule solution à un problème, et il y a toujours différentes manières de l’aborder !
N’oubliez pas que malgré les masques, nous avons besoin d’OXYGENE et ceci pas uniquement pour notre système respiratoire.
Avec tous nos meilleurs sentiments
Frédéric van der Vaeren Steven Arrazola de Oñate (porte-paroles)


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